Conclusion
A titre de conclusion, je laisse la parole à Robert Delavignette :
L'anglais, le Français, et dans un certain sens le Portugais, écrit Robert Delavignette, et plus tard le Belge, l'Italien et l'Allemand lui-même sont en compétition comme des coureurs, à qui gagnera le premier le fleuve ou la ville, à qui marquera le plus grand nombre de postes sur la carte, mais non comme les pontifes de sectes hostiles.
Cette observation est ô combien précieuse : si l'on avait écrit une pièce de théâtre à propos de l'un des épisodes de la rivalité anglo-française, on aurait pu l'intituler : « La guerre de Fachoda n'aura pas lieu »
... Il est évidemment bien regrettable que le caractère pour ainsi dire sportif de la rivalité coloniale ne se soit pas substitué aux champs de bataille européens.