Introduction aux discours coloniaux

Des colons

D'un type colonial

Dans l' Histoire de la France coloniale[1], Jean Meyer évoque à juste titre la naissance d'un état d'esprit particulier que vont développer les colons. Ses remarques sont si définitives que je les citerai tout au long (cf. mon chapitre 81[2]):

Le « colonial» des îles est très différent du métropolitain. Et face aux tableaux sombres qu'en font la plupart du temps voyageurs ou administrateurs, ces « habitants » développent leur vision de la métropole, qui n'est pas pour autant plus indulgente. Or l' histoire coloniale a trop souvent négligé ce fait propre, que l'on pourrait appeler « américain ». C'est qu'une certaine historiographie anticolonialiste, à force de souligner l'abomination de l'esclavage, qui reste terrifiant en lui-même, a occulté tout simplement l'analyse de l'état d'esprit « colonial » [...]

Or, il était inévitable qu'apparaisse dans les colonies un autre type d' hommes, et que celui-ci sécrète sa propre vision des choses. Inévitable parce que d'abord, la distance joue, non la distance géographique, mais celle, historique, de la distance-temps comme de l'espace-coût. On ne revient pas en métropole à la légère: le voyage coûte cher, et il dure au moins un mois des Petites Antilles à Bordeaux ou à Nantes, plus de deux à partir de Saint-Domingue [il faudrait ajouter trois mois pour La Réunion ND].

Les ordres royaux, les commandes de marchandises, les envois : tout demande infiniment de temps. Toute spéculation sur la vente des marchandises est aventure douteuse, les différences chronologiques des prix pouvant être très grandes. Distance temps longue, mais encore plus saisonnière variable.

La distance qui confère une très large indépendance de fait, la rareté des voyages possibles au cours d'une vie dès lors que l' on est établi: tout aboutit à l'affirmation précoce d'une originalité de plus en plus évidente, d'une distanciation sociale de plus en plus affirmée et revendiquée. Le fond du problème réside dans le mépris de la métropole (dans tous les sens de l'expression), et historiquement parlant, de celui des « intellectuels » de quelque bord qu'ils fussent (tome I, p. 149)

Ces remarques sont d'abord valables pour les colons des îles, dans la période antérieure à 1830, quand la France, depuis le traité de Paris de 1763, ne possède plus guère autre chose que des îles. C'est pourquoi il faut restreindre l'objet de ce texte aux colons, opposés tant aux voyageurs qu'aux administrateurs et aux "intellectuels" de la métropole.

De là une perspective historique nécessaire : dès la fin du XIXe siècle, le terme de "colonial", employé ici par Meyer, se distingue de celui de "colon". Le colon n'est plus qu'une partie de l'ensemble de la société formée par les "coloniaux", et s'il s'oppose souvent à l'administrateur, aux fonctionnaires ultra-marins, c'est à l'intérieur de cette catégorie.

Ce qui rend ce passage de l' Histoire de la France coloniale[1] particulièrement précieux, c'est qu'il nous ouvre la voie vers une archéologie, comme aurait dit Foucault, de l'identité du personnel colonial.

De la population coloniale

Parmi les "intellectuels[3]" les plus incisifs, il faut compter Bernardin de Saint-Pierre qui, dans son Voyage à l'Isle de France[4],(1768) en trace un portrait des plus féroces, même s'il s'en défend dans sa préface : quant aux « caractères et aux moeurs des habitants, écrit-il, on trouvera peut-être que j' ai fait une satire. Je puis protester qu' en parlant des hommes, j' ai dit le bien avec facilité, et le mal avec indulgence » (p. 17).

Certes, c'est en premier lieu en raison de leur mœurs esclavagistes, qui non seulement constituent à ses yeux un "abus" en soi (« Quant aux moyens à proposer pour adoucir l' esclavage des nègres, j' en laisse le soin à d' autres ; il y a des abus qui ne comportent aucune tolérance », p. 79), mais est pratiqué avec une violence particulièrement inhumaine à l'Île de France.

Sur ce point précis, Bernardin évoque, sans l'expliquer, la différenciation des identités qui s'opère à la suite du déplacement des hommes : « les Européens, qui crient en Europe contre la tyrannie, et qui font de si beaux traités de morale, [sont] aux Indes des tyrans barbares » (p. 18). La question reste ouverte, et difficilement contournable de savoir si ce sont les mêmes Européens, ou s'ils sont devenus autres.

C'est dans sa description des mœurs des marins qu'on trouvera une première réponse : pour Bernardin, les marins sont ce qu'ils sont (parfois cruels, ivrognes, voleurs et barbares, en dépit de quelques qualités), en raison de leur situation d'enfermement sur un vaisseau, et du caractère contre nature de leur société :

Un couvent et une île, qui sont des espèces de vaisseaux, doivent être remplis de discorde ; et [...] l' intention de la nature, qui d' ailleurs s' explique si ouvertement, est que la terre soit peuplée de familles, et non de sociétés et de confréries (p. 22).

Les mœurs condamnables des colons sont donc liés à leur situation insulaire, qui ne leur est pas originaire. Un Européen transplanté dans une île est comme un homme enfermé, coupé de ses liens sociaux habituels. Certes, il y a des familles aux colonies, mais ce sont des familles restreintes, séparées de leurs coutumes ancestrales et de leur environnement parental au sens large. Du coup, pourrait-on dire en prolongeant cette réflexion, la pression morale du milieu qu'ils subissaient en Europe manque aux colons : ils sont soustraits à ce que Bernardin appellerait l'harmonie de l'ensemble qui les a vu naître ou a vu naître leurs parents. Dans un tel cadre, les critères de comportement et de morale s'autonomisent, souvent pour le pire.

La seconde réponse se trouverait dans l'origine du peuplement des colonies. Selon Bernardin, elles sont peu glorieuses. Dans les pages qu'il consacre à la description des "mœurs des habitants blancs" (p. 52-55), le voyageur s'appuie sur l'histoire de l'Île et l'accumulation des différentes strates de population qui sont venues s'y établir. Au début, tout va à peu près bien. Des agriculteurs, des ouvriers, des marins, des employés de la Compagnie des Indes, tous de "braves gens" (p. 53). Puis, peu à peu, les choses se gâtent : des officiers, des marchands, des lazaristes, viennent s'installer dans l'île et les dissensions commencent. Enfin des vagues d'immigration peu recommandables viennent gâter définitivement les mœurs des habitants, dissemblables et mutuellement hostiles :

Enfin la dernière guerre de l' Inde y jeta [en 1761], comme une écume, des banqueroutiers, des libertins ruinés, des fripons, des scélérats, qui, chassés de l' Europe par leurs crimes, et de l' Asie par nos malheurs, tentèrent d' y rétablir leur fortune sur la ruine publique (p. 53).

On sait qu'un colon, Thomi Pitot, répondra à l'illustre Bernardin. Il s'agit même là de l'une des rares polémiques publiques entre un colon et un voyageur. Dans une conférence de 1805, le colon, insistant à juste titre sur le rapport de force très inégal qu'il entretient avec son détracteur :

Un créole doit paraître un bien faible adversaire à Monsieur Bernardin de Saint-Pierre, et l'auteur des Etudes de la nature ne lira pas sans un sourire dédaigneux, des observations écrites par un de ces ignorants colons si insouciants pour tout ce qui fait le bonheur des âmes sensibles. Mais, à défaut du talent, j'emprunterai le langage de la vérité : il convient à la cause que j'ai embrassée; il peut trouver encore des oreilles dignes de l'entendre, des cœurs faits pour l'apprécier, et lutter, avec avantage, contre les brillantes fictions de nos voyageurs infidèles à son culte, quelque charme que le talent ait su prêter à leurs récits ( p. 139[5]).

On reconnaît là le motif bien connu du voyageur menteur ("A beau mentir qui vient de loin") opposé à la réalité des faits dont seul le colon détient la connaissance, motif qui légitimera plus tard la littérature coloniale comme nécessaire correctif à la vision métropolitaine du monde colonial. Pitot va se donner le rôle ingrat de défendre l'esclavage à l'Île de France, niant que les esclaves soient maltraités, et dénonçant les exagérations de Bernardin comme de pures affabulations. De même, il insistera sur la qualité humaine, héréditaire des colons, dont les origines ne sont pas celles que décrit l'auteur du Voyage :

Personne n'ignore que les employés de la Compagnie, presque tous choisis en Europe dans des familles honnêtes et alliées aux directeurs, ont toujours donné tant que la colonie a été la propriété de la Compagnie, l'exemple d'une conduite régulière; qu'une grande partie d'entre eux établie à l'île de France ou à celle de Bourbon, a continué d'y mériter l'estime et l'attachement de leurs concitoyens; qu'ils ont formé, presque seuls, pendant longtemps, le grand nombre des habitants des deux colonies; et que, leurs nombreuses familles attachées encore à cette patrie d'adoption, sont restées, j'ose le dire, les dépositaires fidèles des vertus de leurs aïeux au milieu de la corruption que l'Europe a tenté, sans relâche, d'y introduire (p. 146)

Bernardin, si on le lit bien, ne disait pas autre chose quant à la population d'origine. Mais tandis qu'il considère que les plus tard venus font bien partie du monde colonial, et ne font qu'ajouter à la corruption nécessaire de ce milieu insulaire, Pitot, de son côté, aurait tendance à ne pas les considérer comme d'authentiques créoles ou colons. Les nouveaux arrivants sont d'abord des produits que l'Europe a exportés. On le voit, la frontière entre colons et Européens (d'une certaine manière, les colons ne sont plus des Européens que d'origine) ne se confond pas chez les deux auteurs. Pour Pitot, elle sépare les colons des tard venus ; pour Bernardin, les habitants de l'île se confondent dans un ensemble auquel lui-même, voyageur, et les Européens du continent, sont opposés.

De là que Bernardin, dans son Voyage, n'emploie que très exceptionnellement et dans des cas précis les mots "colon" et "créole" : le terme générique qu'il utilise constamment est le mot "habitant".

Ce débat sur la qualité de la population coloniale est très ancien. On peut même la faire remonter à Platon[6], qui voit dans la colonisation un moyen de se débarrasser des habitants qui pourraient constituer un danger pour la Cité. Et l'idée de se servir des colonies comme déversoir des parties les moins saines de la population se retrouve tout au long de l'histoire. On en donnera ici quelques exemples. Tout d'abord, au XVIIe siècle, des projets de déportation tant du côté anglais que du côté français dont Madagascar ferait les frais :

Boothby [« marchand de Londres », auteur d'un « traité encourageant les Anglais à établir une colonie à Madagascar"] s'imagine cependant que l'on rendrait service à notre pays en le débarrassant des vagabonds et en envoyant tous les parasites à Madagascar. Voilà  ce qui s'appelle bien parler, car, si tous les honnêtes gens connaissaient cette île aussi bien que moi [ Powle Waldegrave[7]], personne autre que les vagabonds n'irait la coloniser (trad. Grandidier, tome 3, p. 242[8])

Il y avait en France des gens qui avaient la même idée. Guy Patin écrivait à Falconet le 9 juin 1665 (Lettre DXL) : ‘On cherche ici des gueux et des misérables, tant hommes que femmes, pour les envoyer à Madagascar afin de travailler et d'y peupler le pays. Cela déchargera un peu la France de tant de gens oiseux qui y abondent' (ibid.)

Ce projet se retrouve chez Robert Challe (1690), qui voit également dans la déportation des "gueux" le moyen de les régénérer par le travail :

L'armurier [...] m'a dit qu'un Français, avec lequel il a servi en Flandres, et qui est sergent au Cap lui a dit que c'était là que les États allaient envoyer les vagabonds & les libertins dont la Hollande est infectée. On appelle cela mettre tout à profit.

On pourrait faire la même chose : Paris seul fournirait plus de cinquante mille canailles qui ne font que filer & friser leur corde. Cette vermine de la capitale du royaume trouverait son châtiment dans un travail nécessaire : les enfants ne seraient plus infectés des crimes de leurs parents, & peu à peu il s'en formerait d'honnêtes gens. Cela s'est vu à la fondation de Rome, & se voit encore à Québec dont les premiers habitants n'ont été qu'une poignée de bandits & de putains ( tome 1, p. 220[9]).

Bien plus tard, au XIXe siècle, un voyageur allemand verra en l'île Bourbon et pour la France « un lieu d'exportation convenable à l'exubérance de sa population d'ambitieux et de turbulents » ( cit. p. 584[10])

Bien des voix s'élèveront contre de tels projets, dont le caractère utopique n'est que trop sensible. C'est le cas du père jésuite Jean-Baptiste Piolet qui écrit en 1896, toujours à propos de Madagascar, et en réponse à une idée répandue :

« Vos déportés, savez-vous ce qu'ils feraient? Ils se vautreraient dans tous les vices; ils vivraient de vol et de brigandage; ils prendraient la brousse et se feraient chefs de bande, d'autant plus redoutables qu'ils seraient plus expérimentés dans le vice, et vous devriez bientôt les pourchasser comme des bêtes fauves. On ne fait pas de l'ordre avec des éléments de désordre, de la vertu avec des éléments de corruption, des honnêtes gens avec des voleurs » ( p. 35[11]).

A la fin du XIXe siècle, sous la troisième République et au plus fort de l'expansion coloniale, le débat va changer d'objet. Les colonies dites de peuplement (par opposition aux colonies d'exploitation) vont poser la question du type de population qui doit s'y installer. Zola, dans Fécondité (1899), suggère, à travers l'exemple de la famille Froment, que les enfants trop nombreux, au lieu de morceler par héritage les terres parfois insuffisantes de leurs parents, aillent s'établir aux colonies où s'ouvrent devant eux de vastes espaces à défricher et à cultiver. L'immense Afrique, désormais pénétrée et progressivement conquise, incarne cette "fécondité" qui a abandonné la métropole. Les nouveaux colons sont des cultivateurs courageux, vivant au large, et pouvant sans crainte de se heurter aux frontières des propriétés devenues trop exiguës féconder à leur tour leurs épouses, croître et multiplier.

Hugo, dans son "Discours sur l'Afrique" (1879), recommande aux pauvres et aux malheureux dans leur pays, d'aller « prendre l'Afrique », qui n'est « à personne », et se réjouit à l'idée qu'enfin, là-bas, les prolétaires vont se changer en propriétaires ( p. 1012[12]).

Ces conceptions ne sont bien entendu pas exprimées par ces seuls grands auteurs. Il apparaît à beaucoup que le bénéfice de l'expansion coloniale ne doit pas résider seulement dans les débouchés nouveaux offerts aux capitaux d'une Europe au bord de l'implosion, comme le craint Jules Ferry. Elle pourrait être aussi un exutoire au problème de la pauvreté, la possibilité d'exporter, non pas les "gueux" et les "vagabonds", mais les prolétaires affamés et les paysans sans ressources.

François de Mahy par André Gil (1874)InformationsInformations[13]

Dans le débat sur le statut de Madagascar qui précède l'expédition de 1895, le lobby réunionnais, partisan de l'annexion, songe à expatrier les "petits colons" réunionnais, dont la misère est réelle. Nombreux sont les "petits blancs" qui survivent à peine, rejetés dans les zones où vivaient jadis les noirs marrons. La monoculture de la canne les a réduits à se contenter de minuscules plantations, vite balayées par les cyclones. Les envoyer à Madagascar, ce serait leur donner une nouvelle chance, des terres gratuites, un avenir, selon François de Mahy.

Cependant, l'annexion obtenue, les politiques réunionnais se heurteront à l'intransigeance de Gallieni, qui considère qu'un capital minimum est nécessaire à tout Français qui souhaitent s'installer à Madagascar. Il signera, à la date du 15 juin 1903, un arrêté dont l'article 1er précise : « Nul ne sera admis à débarquer dans la colonie s'il ne fait la preuve d'y avoir un établissement ou s'il ne justifie de la possession d'un capital qui ne saurait être inférieur à 5000 francs, ou d'un emploi assuré par contrat ».

ExempleMise en garde du père Piolet

« Ce n'est pas sans une vive appréhension que j'ai entendu un homme public [il ne peut s'agir que de François de Mahy] promouvoir la colonisation à Madagascar par les petites gens. 
Je connais le peuple et je l'aime de tout mon coeur. J'ai vu beaucoup de ces hommes de bonne volonté, qui ne demandent qu'à travailler, et pour qui il n'y a aucun avenir en France. »

« A ceux-là j'aimerais à dire : Allez à Madagascar et vous vous y créerez une situation. Mais je n'en ai pas le droit, et par amour pour eux, et par amour pour Madagascar. Ils iront, soit ; l'État leur accordera un passage gratuit, leur donnera une concession, leur garantira quelques vivres. Et puis, après ? »

« Après, ils échoueront; après, ils mourront de faim et de misère; après, il faudra les rapatrier, ayant perdu tout ce qu'ils possédaient, et les jeter sur le pavé ; après, ce seront des hommes aigris, mourant de faim, et jetant partout le discrédit sur la terre de Madagascar. 
Non, et cela il faut le redire à toute occasion, car c'est l'exacte vérité, un homme ne devrait jamais aller à Madagascar, si quelqu'un ne lui garantît du travail et une rémunération convenable; ou bien si, lui-même, voulant travailler pour son propre compte, ne peut dépenser 500 francs par mois pendant cinq ou six ans, s'il ne possède un capital minimum de 30 000 francs » ( p. 34[11]).

  1. Meyer [1991]

    Meyer, Jean, Tarrade, Jean, Rey-Goldzeiguer, Annie et Thobie, Jacques, Histoire de la France coloniale : Des origines à 1914, [Histoire de la France coloniale, vol. 1], Paris, Armand Colin, coll. Histoires/Colin, 1991, 846 p.

  2. Dodille 2011

    Dodille, Norbert, Introduction aux discours coloniaux, Université de La Réunion, 2011, <http://unt.univ-reunion.fr/uoh/idc/co/module_ndodille.html> consulté le 7 mars 2011.

  3. Intellectuel

    Le mot d'intellectuel, comme substantif, n'est devenu courant qu'à partir de l'affaire Dreyfus. On ne peut donc l'employer qu'entre guillemets pour désigner des hommes des époques antérieures.

  4. Bernardin de Saint-Pierre [1960]

    Bernardin de Saint-Pierre, Henri, Voyage à l'île de France [1768], INALF [Reprod. de l'éd. de Paris, Ledentu, 1840], 1960, www.gallica.bnf.fr, consulté le 15/08/2007.

  5. Bernardin de Saint-Pierre [1996]

    Bernardin de Saint-Pierre, Jacques-Henri, Pitot, Thomi, et Ducrocq, abbé, Ile de France : voyage et controverses, La Pelouse (Trou d'eau, Île Maurice), Ed. Alma, 1996.

  6. Platon 1852

    Platon, Les Lois de Platon. Traduction de Grou, Paris, Charpentier, 1852, 409 p.

  7. Waldegrave 1649

    Waldegrave, Powle, An answer to M. Boothby's Book of the Description of Madagascar, London, 1649.

  8. Grandidier [1903-1920]

    Grandidier, Alfred et Charles-Roux, Jules, Collection des ouvrages anciens concernant Madagascar, 9 vols, Paris, Comité de Madagascar, 1903-1920.

  9. Challe 1983

    Challe, Robert, Journal d'un voyage fait aux Indes Orientales (1690-1691), 2 vols, Paris, Mercure de France, 1983.

  10. Tolède 2009

    Tolède, Marlene, "Un Franco-Allemand à Bourbon : Gustave Oelsner Monmerqué (1842-1845)", dans Idées et représentations coloniales dans l'océan Indien. XVIIIe-XXe siècles, Paris, PUPS, 2009, p. 575-88.

  11. Piolet 1896

    Piolet, J. B., De la colonisation à Madagascar, Paris, A. Challamel, 1896, 38 p.

  12. Hugo [1879]

    Hugo, Victor, "Discours sur l'Afrique (18 mai 1879)" dans Œuvres complètes. Politique, Paris, R. Laffont, 1985, p. 1012 et suiv.

  13. French politician François de Mahy (1830-1906) by André Gill (1840-1885) Date octobre 1874 Source Léon Bienvenu (a.k.a. Touchatout), Le Trombinoscope (1871-1882) [1] Auteur [Dérouler]André Gill (1840–1885) Autorisation (Réutilisation de ce fichier) PD-old Licence : Domaine Public

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