Introduction aux discours coloniaux

Des coloniaux

A partir des années 1880-1890, au fur et à mesure que s'étendent les conquêtes coloniales, et que les "possessions françaises", pour reprendre l'expression qui a pendant un cours temps (1896) servi de statut à Madagascar deviennent plus nombreuses, que ce soit sous la forme de colonies, ou de protectorats de plus en plus renforcés, le personnage du colon quitte le centre de la scène (en dehors évidemment des "vieilles colonies") pour n'être plus qu'un élément parmi d'autres du personnel colonial.

Que recouvre le terme de "colonial", pris comme substantif ? Les colons, bien sûr, mais aussi les militaires, les administrateurs à quelque échelon qu'ils se situent, les commerçants, les hommes d'affaires, les banquiers, bref, tous ceux qui sont installés, plus ou moins durablement aux colonies.

Ces hommes et ces femmes, s'ils ne sont plus conditionnés par les facteurs d'éloignement, d'isolement des colons des siècles précédents, les évolutions technologiques ayant considérablement raccourci les distances, n'en finissent pas moins par constituer un groupe social que ses conditions de vie, et un certain esprit de corps, différencie des métropolitains. Le colonial, qui maudit souvent l'âpreté et les risques (en particulier sanitaires) de son existence exotique, ne se sent plus tout à fait chez lui en France. Ce phénomène n'est pas sans toucher parfois même des voyageurs au long cours : ""La laideur, la vulgarité des gens dans le Métro m'assombrit. Ah ! retourner parmi les nègres..." écrit Gide dans son Journal, le 27 septembre 1929.

Remarque

La différence entre colons et coloniaux peut être marquée, chez certains auteurs, par la différence de durée de leur séjour dans les colonies. Les coloniaux, comme le sous-entend la composition de leur groupe, ne sont pas appelés à vivre toute leur existence dans la colonie. Ils peuvent y passer de nombreuses années, mais finissent, un jour ou l'autre par y retourner. D'ailleurs, le colonial a rituellement besoin de revenir en France, pour des congés, ou pour affaires, il n'est ainsi jamais complètement coupé de la métropole. Ce passage de Weurlesse est éclairant sur ce point : « ces hommes-là sont bien des colons, non plus des coloniaux. Ils ont abandonné pour toujours la vieille Europe étriquée. Leur pays maintenant, c'est l'Afrique. Ils n'y sont plus campés pour quelques mois ou quelques années, comme tous les Blancs que j'ai vus jusqu'ici qui rêvaient sans cesse de Paris, de Londres ou de Bruxelles, et faisaient un peu figure d'exilés » ( p. 131[1]). Le colonial est un peu comme le marin décrit par Bernardin de Saint-Pierre, qui à bord regrette la terre, et sur terre s'ennuie et n'a qu'un désir : retourner en mer ( p. 22 et suiv.[2]). Il en est de même du colonial, ne rêvant que de sa ville natale ou de Paris quand il est outre-mer, et n'ayant qu'une envie, retourner au colonie, au bout de quelques jours de séjour en métropole.

Métropolitains et coloniaux

Cela dit, le regard des métropolitains sur les coloniaux n'est pas toujours plus indulgent que celui qu'ils portaient sur les colons à l'époque de Bernardin de Saint-Pierre. Lorsqu'il voyage dans les colonies françaises, le métropolitain juge sévèrement cette population d'Européens d'outre-mer qu'il sent différente, souvent méprisable. C'est particulièrement vrai pour les intellectuels. Pour reprendre une terminologie chère aux études postcoloniales, mais qui ne s'applique pas aux indigènes, le colonial est bel et bien l'Autre de l'Européen.

Remarque

Dans la mesure où nous n'évoquons ici que les textes des voyageurs et des métropolitains jugeant les coloniaux, c'est-à-dire en somme ceux qui écrivent et publient, donc les intellectuels, il est difficile de séparer ces derniers des Européens d'Europe en général. Il faudrait étudier les correspondances privées des voyageurs en général, ou bien se référer à l'écho considérable que reçoivent dans la presse populaire française les scandales coloniaux pour se faire une idée plus générale de l'opinion métropolitaine à l'égard des coloniaux.

Cette différence saute aux yeux de Céline qui l'écrit lors de son séjour au Cameroun (1916-1917) : « Mets-toi bien dans l'idée, écrit-il à Albert Milon en 1916, que les blancs qui sont en AEF et au Congo nous sont en général inférieurs ; rares sont ceux qui nous valent » ( p. 92[3]).

Et puisque nous en sommes à Céline, je ne peux m'abstenir de citer un peu longuement ce passage du Voyage au bout de la nuit, véritable charge contre les coloniaux :

Dans cette colonie de la Bambola-Bragamance, au-dessus de tout le monde, triomphait le Gouverneur. Ses militaires et ses fonctionnaires osaient à peine respirer quand il daignait abaisser ses regards jusqu'à leurs personnes.

Bien au-dessous encore de ces notables, les commerçants installés semblaient voler et prospérer plus facilement qu'en Europe. Plus une noix de coco, plus une cacahuète, sur tout le territoire, qui échappât à leurs rapines. Les fonctionnaires comprenaient, à mesure qu'ils devenaient plus fatigués et plus malades, qu'on s'était blen foutu d'eux en les faisant venir ici, pour ne leur donner en somme que des galons et des formulaires à remplir et presque pas de pognon avec. Aussi louchaient-lis sur les commerçants. L'élément militaire encore plus abruti que les deux autres bouffait de la gloire coloniale et pour la faire passer beaucoup de quinine avec et des kilomètres de Règlements.

Tout le monde devenait, ça se comprend bien, à force d'attendre que le thermomètre baisse, de plus en plus vache. Et les hostilités particulières et collectives duraient interminables et saugrenues entre les militaires et l'administration, et puis entre cette dernière et les commerçants, et puis encore entre ceux-ci alliés temporaires contre celle-là, et puis de tous contre le nègre et enfin des nègres entre eux. Ainsi, les rares énergies qui échappaient au paludisme, à la soif, au soleil, se consumaient en haines si mordantes, si insistantes, que beaucoup de colons finissaient par en crever sur place, empoisonnés d'eux-mêmea, comme des scorpions.

Toutefois, cette anarchie bien virulente se trouvait renfermée dans un cadre de police hermétique, comme les crabes dans leur panier. Ils bavaient en vain les fonctionnaires, et le Gouverneur trouvait d'ailleurs à recruter pour maintenir sa colonie en obédience, tous les miliciens miteux dont il avait besoin, autant de nègres endettés que la misère chassait par milliers vers la côte, vaincus du commerce, venus à la recherche d'une soupe. On leur apprenait à ces recrues le droit et la façon d'admirer le Gouverneur. Il avait l'air le Gouverneur de promener sur son uniforme tout l'or de ses finances, et avec du soleil dessus c'était à ne pas y croire, sans compter les plumes (p. 125-126)

Lucien Fourneau, commissaire de la République au Cameroun (1916-1919)InformationsInformations[4]

Charge, mais qui contient une description : tout le personnel ou presque est bien là, gouverneur, fonctionnaires, commerçants, militaires. Et aussi les conditions particulières de la vie coloniale : relâchement des mœurs, impunité, délabrement sanitaire, anémie, maltraitance des indigènes, dissensions.

On retrouve ici la plupart des griefs que les métropolitains entretiennent vis-à-vis des coloniaux dans de nombreux écrits, romanesques en particulier. Quant à la question de la haine mutuelle et des dissensions, elle nous rappelle exactement les observations de Bernardin de Saint-Pierre sur les habitants des îles. Certes, le Cameroun n'est pas une île, mais la situation coloniale apparente les habitants des colonies à des insulaires.

Remarque

On notera que Céline utilise le terme de colon, ce qui nous rappelle que celui de colonial relève d'abord de l'auto-désignation. Aucun des personnages évoqués par Céline n'est à proprement parler un colon (il n'y en a d'ailleurs pas beaucoup, à proprement parler). Mais cette absence de distinction est en elle-même révélatrice du mépris de l'intellectuel métropolitain pour la société coloniale en général.

Céline s'inscrit donc dans une tradition littéraire de description plus ou moins nuancée, plus ou moins caricaturale, du personnel colonial caractéristique de la première moitié du XXe siècle. Il en reste des "mots", dont il est difficile de savoir à quel point ils sont justes, mais dont l'efficacité est indéniable. Comme dans le passage cité plus haut de Céline, c'est peut-être d'abord l'attitude des coloniaux à l'égard des indigènes qui est visée, de la même façon que jusqu'au milieu du XIXe siècle, on dénonçait les colons avant tout pour leur pratique de l'esclavage.

« Moins le blanc est intelligent, plus le noir lui paraît bête », écrit Gide dans le Voyage au Congo (p. 692). Il aura cette autre boutade sur la bêtise coloniale : « X. répond alternativement : 'Inutile de faire des routes ; il n'y a pas de produits' et : 'Inutile de faire des produits, il n'y a pas de routes pour l'écoulement des produits' » ( Journal, I, p. 1300[5])

Albert Londres, dans Terre d'Ebène (1929) reviendra sur le sort des Noirs :

« Le Blanc? L'Afrique muette n'est qu'un terrain de football. Deux équipes, toujours les mêmes, blanches toutes deux. L'une porte les couleurs de l'administration. L'autre les couleurs de l'homme d'affaires. Le nègre fait le ballon. La lutte autour du ballon est farouche. Le Blanc de l'administration  protège le nègre contre le Blanc des affaires, mais en use pour son propre compte. Le Blanc des affaires accuse le Blanc de l'administration de faire justement avec le nègre tout ce qu'il est interdit  aux autres de faire » ( p.157[6])

Jacques Weulersse, dans Noirs et Blancs, reprendra un peu plus tard la même image sportive :

Trois camps de partenaires : les colons blancs, les chefs noirs et les pauvres diables de nègres ; un arbitre : l'administration ; et pour théâtre, l'obscure forêt, l'étincelante lagune, ou la brousse, tour à tour marais verdoyant ou savane poudreuse ( p. 27[1]).

Comme on voit, si les personnages restent chez ces auteurs à peu près les mêmes (administrateurs, militaires, colons, hommes d'affaires ...) les rôles peuvent être répartis différemment, même si la tendance générale des voyageurs consiste, comme chez Céline et Londres, à mettre tout le monde dans le même sac à Blancs. Tandis qu'un Gide ménagera davantage certains acteurs, ce que l'on peut comprendre, étant donné ses liens d'amitié avec l'administrateur Marcel de Coppet qui a singulièrement aidé à son voyage, mais aussi certains de ceux qu'il appelle des colons :

Je m'empresse d'ajouter que l'œuvre de certains administrateurs a pu m'apparaître,  à plus d'une reprise, admirable ; certainement je n'ai pas assez dit, et je le regrette, dans le récit de mon Voyage au Congo, tout ce que l'énergie du colon comportait souvent d'endurance, de patience, de courage, d'initiative et de vertu. Il y eut parmi eux des héros ; on les souhaiterait moins rares. Ce sont le plus souvent, hélas, des jouets entre les mains de forbans qui couvrent de la vertu de ceux-ci leur négoce infâme ( Journal, I, p. 1300[5])

Polémiques

Les Civilisés de Claude Farrère

Si les colons, par la voix de Thomi Pitot, se sont révoltés contre les allégations de Bernardin de Saint-Pierre à leur encontre, on assistera au XXe siècle à des protestations tout aussi virulentes de la part des coloniaux contre la mauvaise publicité qui leur est faite par des écrivains, journalistes et autres voyageurs. Et le rapport de force est tout aussi inégal, du moins dans le champ littéraire, où les coloniaux ont généralement mauvaise presse. C'est d'autant mieux le cas de le dire que les articles de journaux (je mets évidemment à part la presse coloniale) consacrés aux colonies sont beaucoup plus riches en relations de scandales divers qu'en descriptions des réalisations techniques et des diverses formes d'avancées de la civilisation outre-mer.

Parmi les nombreuses polémiques qui ont pu marquer le siècle, je donnerai deux exemples.

En premier lieu, la publication par Claude Farrère[7] des Civilisés en 1905, qui obtient la même année le prix Goncourt, troisième du nom.

Quarante-sixième édition des CivilisésInformationsInformations[8]

Malgré sa copieuse production romanesque, Claude Farrère, qui publiera de nombreux récits de voyage et autres romans exotiques, ainsi que deux ouvrages sur Lyautey, n'est pas reconnu comme un auteur colonial. Il est rejeté du côté de Pierre Loti par un spécialiste de la littérature coloniale comme Raphaël Barquissau qui range Farrère parmi les « voyageurs, »

« marins, littérateurs en croisière et en quête de sujets pour renouveler leur répertoire » ( p. 3[9]), et par Marius-Ary Leblond qui voient dans les Civilisés « une satire de notre colonisation » ( p. 49[10]), et dans Les Hommes nouveaux (1922) une suite de « croquis de forbans » ( p. 34[10]).

Il est vrai que la satire est des plus sévères. Et l'on peut relever dans le roman de Farrère de ces énumérations qui vont devenir une sorte de leitmotiv des descriptions du personnel colonial, ici placées dans la bouche du Gouverneur lui-même :

Il conviendrait que nous ne fussions, nous, les colonisateurs, ni assassins, ni voleurs [...]

Je n'incrimine point les colonies : j'incrimine les coloniaux, - nos coloniaux français, - qui véritablement sont d'une qualité par trop inférieure.

- Pourquoi? interroge quelqu'un.

- Parce que, aux yeux unanimes de la nation française, les colonies ont la réputation d'être la dernière ressource et le suprême asile des déclassés de toutes les classes et des repris de toutes les justices. En foi de quoi la métropole garde pour elle, soigneusement, toutes ses recrues de valeur, et n'exporte jamais que le rebut de son contingent.

Nous hébergeons ici les malfaisants et les inutiles, les pique-assiettes et les vide-goussets. Ceux qui défrichent en Indo-Chine n'ont pas su labourer en France ; ceux qui trafiquent ont fait banqueroute; ceux qui commandent aux mandarins lettrés sont fruits secs de collège; et ceux qui jugent et qui condamnent ont été quelquefois jugés et condamnés (p. 96-97[11]).

Voilà nos aspirants coloniaux; pourris, et ignares davantage; prêts d'ailleurs en toutes circonstances à jouer les Napoléon au pied levé. Ils arrivent à Saigon viciés déjà, tarés souvent; et la double influence du milieu anormal et du climat déprimant les complète et les achève. Promptement ils font litière de nos principes, tout en renchérissant sur nos préjugés; et bientôt, à l'inverse des gens de 1815 , ils ont tout oublié, quoique n'ayant rien appris. - C'est un fumier humain. - Et peut être vaut-il mieux qu'il en soit ainsi... (p. 100)

Et le narrateur renchérit :

Tout Saïgon était là. Et c'était un prodigieux pêle-mêle d'honnêtes gens et de gens qui ne l'étaient pas, — ceux-ci plus nombreux : car les colonies françaises sont proprement un champ d'épandage pour tout ce quel la métropole crache et expulse d'excréments et de pourritures. (p. 197).

Ce que le Gouverneur suggère, que les coloniaux sont unanimement décriés par l'opinion publique française, semble conforter les analyses, inaugurées par Charles-Robert Ageron[12] sur les limites de l'enthousiasme colonial des Français.

Farrère ne sera d'ailleurs pas le seul à user de ces images qui fustigent et dégradent les coloniaux : les colonies sont un « dépotoir de la France » (Montherlant, [1932] p. 243[13]), « la colonie a été un dépotoir pour la métropole. L'administration y envoyait ses chevaux de réforme, la politique ses enfants terribles, la bourgeoisie ses fils fustigés » (Hugues Le Roux, cit., p. 51[14]), etc.

Aussi les répliques des coloniaux ne vont pas se faire attendre. Elles peuvent être plus ou moins nuancées. Pour Jean Ajalbert, que cite Charles Régismanset, « les héros de ce livre sont bien spéciaux et leur mentalité n'est guère représentative des Français d'Indochine et de Cochinchine » ( cit. p. 168[15])

Mais la plus virulente est sans doute la brochure d'Ernest Babut : Un livre de diffamation indo-chinoise : Les Civilisés de Claude Farrère[16], paru en 1907.

Le Voyage au Congo de Gide

C'est encore un voyageur, que cet écrivain qui, non content de visiter le Congo, prétend y découvrir des malversations, des maltraitances surtout, qu'il s'est donné la mission de dénoncer — d'après le récit ingénieux que le livre, présenté sous forme de Journal, nous propose, Gide était parti en toute innocence, sans savoir ce qu'il allait « chercher là-bas[17] », et cette mission n'était pas préméditée.

  1. Weulersse 1931

    Weulersse, Jacques, Noirs et blancs : à travers l'Afrique nouvelle : de Dakar au Cap, Paris, A. Colin, 1931, 242 p.

  2. Bernardin de Saint-Pierre [1960]

    Bernardin de Saint-Pierre, Henri, Voyage à l'île de France [1768], INALF [Reprod. de l'éd. de Paris, Ledentu, 1840], 1960, www.gallica.bnf.fr, consulté le 15/08/2007.

  3. Céline 1978

    Céline, Louis-Ferdinand, Cahiers Céline : Lettres et premiers écrits d'Afrique. Vol. 4, Paris, Gallimard, 1978, 202 p.

  4. Site : Entre guillemets. Ferdinand Céline au Cameroun. http://ettuttiquanti.blogspot.com/2009/05/louis-ferdinand-celine-au-cameroun-1.html Consulté le 7 décembre 2010

  5. Gide 1939

    Gide, André, Journal, 1889-1939, Paris, Éditions de la Nouvelle revue française, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1939, 1356 p.

  6. Londres 1998

    Londres, Albert, Terre d'ébène (la traite des Noirs) (1929), Paris, Le Serpent à plumes, 1998, 275 p.

  7. Claude Farrère

    Sur Claude Farrère, on lira l'intéressante biographie d'Alain Quella Villéger : Le Cas Farrère. Du Goncourt à la disgrâce, Paris, Presses de la Renaissance, 1989.

  8. Couverture. Claude Farrère, Les Civilisés Licence : Domaine Public

  9. Barquissau [1926]

    Barquissau, Raphaël, Le Roman colonial français, Hanoï, G. Taupin, 1926, 10 p.

  10. Leblond [1926]

    Leblond,Marius-Ary, Après l'exotisme de Loti, le roman colonial, Paris, V. Rasmussen, 1926.

  11. Farrère 1997

    Farrère, Claude, Les Civilisés (1905), Kailash Editions, 1997.

  12. Ageron 1978

    Ageron, Charles-Robert, France coloniale ou parti colonial ?, Paris, Presses universitaires de France, 1978, 302 p.

  13. Montherlant [1968]

    Montherlant, Henry de, La Rose de sable, Paris, Gallimard, 1968. On sait que l'ouvrage a été écrit dans les années 1930, et qu'une première édition a été publiée en 1955 (Henry de Montherlant, L'Histoire d'amour de la rose de sable : roman, Lausanne, La Guilde du livre, 1955).

  14. Biondi [1992]

    Biondi, Jean-Pierre et Morin, Gilles, Les Anticolonialistes : 1881-1962, Paris, Robert Laffont, coll. Les Hommes et l'histoire, 1992.

  15. Cario [1911]

    Cario, Louis, et Régismanset, Charles, L'Exotisme, la littérature coloniale, Paris, Mercure de France, 1911, 308 p.

  16. Babut 1907

    Babut, Ernest, Un livre de diffamation indo-chinoise : Les Civilisés de Claude Farrère, L. Gallois, Hanoï, 1907, 32 p.

  17. "Qu'allez-vous chercher là-bas ?"

    Voir sur cette question : Norbert Dodille, "'Qu'allez-vous chercher là-bas ?' (sur André Gide)" dans L'Exotisme, Saint-Denis/Paris, Université de la Réunion/Didier-Érudition, 1988, p. 111-122.

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